Les Maronites
080423
Les
premières années du christianisme clabaudaient dans la tourmente,
surtout que le cadre de la tournure était un empire romain en
débandade. L’église se trouvait en plein conflit avec les diverses
adorations qui se manifestaient durant ce temps. La nouvelle
religion en consistance devait s’étendre dans l’influence romaine au
détriment du païen ce qui mit les deux camps en conflit perpétuel.
Apres la victoire de Constantin le Grand, le christianisme devint
légitime dans tous le royaume, Est et West.
Mais cela vraiment ne fit que compliquer la conception, notamment
que le domaine se trouvait dans une phase de déclin, les rixes entre
l’Est—Constantinople—et le West—Rome—s’approfondissaient pour
découper l’étendue en deux domaines divergents.
L’enfant chrétien qui grandissait se demandait pleines de questions
existentialistes autour de la trinité ; le rapport qui explique
Dieu, Jésus et le Saint Esprit, ainsi que la relation entre la
nature divine et humaine du fils de Dieu. C’est alors que le
monophysisme et le (dyonysisme) coupèrent carrément la congrégation
en deux.
Le
dyonysisme c’est un mot Grec qui veut dire deux natures, et dans sa
relation théologique cela explique la nature humaine de Jésus Christ
qui est mort sur la croix, en plus de la nature divine du fils de
Dieu tout puissant. Cela fut précisé officiellement dans le conseil
de Chalcédoine en l’an 451. Selon ce concile, Jésus-Christ est à la
fois vrai Dieu et vrai homme en « une seule personne et deux
natures, sans confusion ». Et alors de ce fait l’église se sursit
dans deux camps, celui qui a accepté les vouloirs de ce conseil et
d’autres qui ne l’ont pas—les monophysites.
Le
monophysisme tente de résoudre les contradictions de la foi
concernant la nature du Christ. La doctrine chrétienne s'est
construite à l'origine autour du symbole de Nicée, c'est-à-dire la
reconnaissance de la consubstantialité du Père et du Fils,
tout comme de la nature humaine du Christ. Les monophysites, en
revanche, affirment que le Fils n'a qu'une seule nature et qu'elle
est divine, cette dernière ayant absorbé sa nature humaine. Ils
rejettent la nature humaine du Christ. En cela le monophysisme
s'oppose au dyonysisme.
Les Maronites
Les pères
et les ermites portaient dans leur vision révolutionnaire la
destruction de toutes les hypothèses de l’asservissement d’un nouvel
esprit qui cherche la lumière dans la période de tourmente, sociale
politique et religieuse, qui s’emparait de l’existence.
Saint
Marron était parmi ceux qui ont propulsé, la reproduction d’un homme
parfait créé a l’image de Dieu, abject, plein d’espoir et magnanime.
La vie de Saint Marron
Notre
ressource principale sur la vie de Saint Marron est l’histoire
religieuse (Historia Religiosa) écrite par le épiscopat de
Corauche—Twadoritos—au alentour de l’année 440.
Saint
Marron vécu dans une ville qui s’intitulait Kattina, a coté de
Niyara, dans la partie sud de Corauche. Et cela se retrouve avec les
écritures du père jésuite Lamens, qui dit que la tombe de Saint
Marron résidait dans le nord de la Syrie, au sud de Corauche, a
moitié chemin avec Alep. Il est supposé avoir passé son ermitage
dans une des montagnes d’Alep, au sud de Corauche, qui succombait a
Aphémie, oú a été construit plus tard le premier couvent des
maronites.
Les noms
et les villages se sont déformés avec le temps parmi des écritures
que plusieurs s’y
sont perdues dans le déchiffrage. Mais en fin, et en tenant compte
des déviations, il est sur que Saint Marron a vécu dans la montagne
de Nabu, entre Alep et Corauche, intitulé de nos jours le Mont de
Saint Simon.
Pieu,
fort d’esprit et humble ; Saint Marron incarnait en sa personne le
sens complet de ces décrits mortels. Il était le pionnier, en Syrie,
de l’ermitage en plein air, enhardissant les moindres d’un concret
faible contre les forces majeures et les dénigrements de la nature.
Il s’est
érigé sur les élevés de la montagne de Nabou—le nom d’un Dieu
païen—dressa une tente qu’il n’utilisa presque jamais, et transforma
le grand temple idolâtre en une église.
Lors de
sa mort, Saint Marron fut enterré dans la ville de Brade, dans le
Nabu, oú les habitants ont construit une très grande église, avec un
petit département qui abrita le linceul d’un prêtre—Saint
Marron—surtout que l’année de construction s’aligne avec la mort de
l’ermite, selon les spécialistes archéologues.
Le couvent de Saint Marron
En l’an
64 avant Jésus Christ, le Tsar romain, déclara le domaine qui
s’étendait entre le Forat et la baie de Issouss d’une part et
l’Egypte et le désert d’une autre, une terre romaine qu’il a appelé
Syrie. Mais due à maintes divergences ethniques et plusieurs
dissidences politiques, ce domaine commença à prendre une
configuration fédérale.
En l’an 6
avant Jésus Christ, le département juif se divisa du tout, pour
s’appeler plus tard Syrie Juive. Et en 194 Septimos Sawros sépara le
haut domaine du bas : la haut Syrie et la Phénicie.
La Syrie
était de suite divisé en trios secteurs : le premier de capital
Antioche, le deuxième de capital Apamée, et le troisième secteur de
capital Manbage.
Le
couvent de Saint Marron a été construit par l’empereur Mercianus un
an après le déroulement du conseil de Chalcédoine en 452 en Apamée
dans le deuxième secteur syrien, pour présider l’ensemble des
couvents de la contrée.
La
majorité des habitants de la Syrie étaient des Araméens Syriaques,
qui avec l’entendement de la communauté maronite, se sont résolus au
nouvel ordre, donnant en conséquence, le pouvoir et le poids de la
maîtrise aux prêtres maronites qui personnifiaient la résistance de
l’église de l’est, contre la semence du monophysisme.
Comme
nous l’avons déjà mentionné, le conflit durant le 5e et
le 6e siècle entre le monophysisme et le dyonysisme
atteignit sont apogée. Et les maronites plongeaient de mains et de
pieds dans ce cloaque, pour se tenir en égide, défendant les racines
de leur foie, et les enseignements de Saint Marron. Je site par
exemple en l’an 517, 350 pères ont été massacrés sur la route du
couvent de Saint Simon, en Kfarkamine.
Nous pouvons conclure le
suivant :
1-
Saint Marron était le pionnier de l’ermitage en plein air,
qui se stimule dans la dureté de telles conditions de vie.
2-
Les maronites furent rigides d’esprit et de foie, capable de
former la résistance de l’église contre les Jacobins monophysites.
3-
L’importance et la fermeté de leur control sur le peuple
Araméen pour que le roi lui-même leur construit le couvent de Saint
Marron en Apamée.
4-
Toutes les lettres qui sortaient du 2e secteur
syrien étaient entreprises par la signature du chef du couvent de
Saint Marron, ce qui décrit le rôle présidentiel de cette
communauté. |